À l’arrivée la première qui se note, à part une chaleur accablante, est l’atmosphère « bon vivant » de la population en commençant par les douaniers. « Mi Padre, su bendición! » demande un jeune garçon tout de suite en sortant de l’automobile pour aller voir la mer, qui est elle, véritablement paradisiaque. Une saine curiosité, marqué de révérence pour le religieux, semble animé les gens. Cela se constate dans les différentes couches de la société.
Cet aspect positif des dominicains n’est toutefois pas parfait. Si un nord-américain ou un européen doit utiliser le système de transport public, il doit s’armer de courage pour embarquer dans les épaves roulantes qui servent d’autobus ou les taxis communautaires où s’empilent les passagers.
L’intérêt pour la mission sur le point de s’accomplir est grand que ce soit chez nos amis où le public qui communique avec les Hérauts par l’internet. Tous et chacun souligne l’importance de cet effort qui se veut un soutien spirituel plus que matériel. Ceci même en République Dominicaine. Dans un pays où on disait aux enfants que les Haïtiens les mangeraient s’il ne se comportaient pas bien, et ou plus d’un n’ont jamais mis les pieds dans le pays voisin. « En allant à Haïti, nous apprécions ce que nous avons », nous dit un candidat au sénat.
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