Dans la banlieue, les déchets jonches sur le trottoir, tout le monde est dans la rue, tout le monde vend quelque chose.
Plus on s’approche du centre, plus les signes de dévastations se font importants. Des quartiers entiers sont en ruines, les gens vivent au jour le jour dans la rue. Les embouteillages sont importants, le transport en commun, les tap-taps (sorte de taxis haïtien), sont tous pleins de gens.
Après avoir finalement traversé le centre, nous nous rendons là où Mme Ingrid Jaar a passé 18 heures sous les décombres de la maison de sa mère. Les voisins, eux, sont tous morts. La statue pèlerine est alors portée sur les lieux et nous récitons une prière d’action de grâce pour la famille Jaar, sans oublier de prier pour tous les blessés et les personnes décédées dans le quartier. La dernière étape de cette première journée sera chez les carmélites, où la communauté ne comptant maintenant que trois religieuses, reçoit la statue pèlerine pour la vénérer quelques instants. Comme leur monastère, après le tremblement de terre, n’est plus sécuritaire, les sœurs passeront la nuit sous les tentes.
Nous sommes logés à Pétion-ville, dans les montagnes, cette région a, heureusement, été largement préservée du cataclysme.
Voici quelques paroles du P. François Bandet, au cours de la visite.
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