Au centre-ville, nous passons visiter les ruines de la cathédrale. Curieusement, ce qui reste de la chorale paroissiale (la moitié sont morts sous les décombres de la cathédrale, car ils étaient en train de chanter la messe de 17h00, lors du tremblement de terre), est là pratiquant pour la Semaine sainte. Ces même gens avaient participés à un hommage à Notre-Dame dans la cathédrale, lors de la première visite des Hérauts en Haïti. Tous se place autour de la statue, devant la cathédrale, pour chanter différents chants en créole. Ils sont très touchés de cette rencontre inespérée. Un peu plus tard, nous nous rendons au Foyer de charité de Port-au-Prince pour le dîner. Nous en profitons pour parcourir un camp de réfugiés sur le terrain où vivent environs 600 personnes. La dure réalité de la vie quotidienne des Haïtiens que nous avions aperçus à distance se dévoile à nos yeux. Après avoir parcouru le camp, les enfants et leurs parents se sont rassemblés pour une prière suivie d’une courte prédication et une bénédiction accordée par Mgr Colímon. Suite à cette visite, Mgr François Colímon, S.M.M., évêque émérite de Port-de-Paix, résident au foyer de charité, félicite les Hérauts pour l’audace de cette initiative si nécessaire. « En faisant ainsi, nous dit-il, vous permettez a l’Esprit-Saint d’agir librement et efficacement sur les personnes ». Il était demeuré à genoux, en prière devant la statue, tout le temps de la visite au foyer de charité. À quatre et demie commence la récitation du rosaire à Saint-Vincent-de-Paul située à…
avril 1st, 2010
Mission en Haïti : Fin de la deuxième journée
No Comments, Nouvelles, by Arautos do Evangelho.avril 1st, 2010
Mission en Haïti : Messe et procession à la Divine Miséricorde
2 Comments, Nouvelles, by Arautos do Evangelho.Fête de l’Annonciation La journée commence très tôt, la messe est à 6h30 à la paroisse de la Divine Miséricorde à Pétion-ville. La messe est célébrée par Mgr Pierre-André Dumas, évêque d’Anse-à-Veau et Miragoâne. L’église est pleine à un tel point qu’un grand nombre de personnes doivent demeurer à l’extérieur. La cérémonie est radiodiffusée par Radio Soleil L’homélie porte sur la confiance que nous devons avoir en Jésus et Marie malgré les épreuves et les difficultés qui nous accablent. « Ne vous découragez-pas, nous dit-il, car le Cœur Immaculée de Marie Triomphera! ». L’évêque, dans son homélie, est paternel, mais passionné; il aime son peuple! Dans ses paroles de remerciements, Mgr Dumas mentionne combien la générosité et l’amour des Hérauts envers le peuple haïtien est un réconfort et un bel exemple de fraternité chrétienne. Ils les remercient aussi pour leur avoir apporté leur bonne maman en la présence de la statue pèlerine de Notre Dame de Fatima et son beau message d’espérance. En sortant de l’église en procession avec la statue pèlerine haussé sur son brancard et porté par quatre forts haïtiens, les gens s’arrachent les images saintes qui sont distribuées : une constante partout où nous allons. Une dame dit cette fois « Merci d’avoir pensé à nous en venant ici à Haïti » La procession se déroule sous une chaleur accablante, mais l’enthousiasme des gens est vraiment surprenant. Les gens cris différentes invocations en créole avec beaucoup d’énérgie tout au long du parcours. « Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat! »; «…
Dans la banlieue, les déchets jonches sur le trottoir, tout le monde est dans la rue, tout le monde vend quelque chose. Plus on s’approche du centre, plus les signes de dévastations se font importants. Des quartiers entiers sont en ruines, les gens vivent au jour le jour dans la rue. Les embouteillages sont importants, le transport en commun, les tap-taps (sorte de taxis haïtien), sont tous pleins de gens. Après avoir finalement traversé le centre, nous nous rendons là où Mme Ingrid Jaar a passé 18 heures sous les décombres de la maison de sa mère. Les voisins, eux, sont tous morts. La statue pèlerine est alors portée sur les lieux et nous récitons une prière d’action de grâce pour la famille Jaar, sans oublier de prier pour tous les blessés et les personnes décédées dans le quartier. La dernière étape de cette première journée sera chez les carmélites, où la communauté ne comptant maintenant que trois religieuses, reçoit la statue pèlerine pour la vénérer quelques instants. Comme leur monastère, après le tremblement de terre, n’est plus sécuritaire, les sœurs passeront la nuit sous les tentes. Nous sommes logés à Pétion-ville, dans les montagnes, cette région a, heureusement, été largement préservée du cataclysme. Voici quelques paroles du P. François Bandet, au cours de la visite.