Au centre-ville, nous passons visiter les ruines de la cathédrale. Curieusement, ce qui reste de la chorale paroissiale (la moitié sont morts sous les décombres de la cathédrale, car ils étaient en train de chanter la messe de 17h00, lors du tremblement de terre), est là pratiquant pour la Semaine sainte. Ces même gens avaient participés à un hommage à Notre-Dame dans la cathédrale, lors de la première visite des Hérauts en Haïti. Tous se place autour de la statue, devant la cathédrale, pour chanter différents chants en créole. Ils sont très touchés de cette rencontre inespérée.
Un peu plus tard, nous nous rendons au Foyer de charité de Port-au-Prince pour le dîner. Nous en profitons pour parcourir un camp de réfugiés sur le terrain où vivent environs 600 personnes.
La dure réalité de la vie quotidienne des Haïtiens que nous avions aperçus à distance se dévoile à nos yeux. Après avoir parcouru le camp, les enfants et leurs parents se sont rassemblés pour une prière suivie d’une courte prédication et une bénédiction accordée par Mgr Colímon. Suite à cette visite, Mgr François Colímon, S.M.M., évêque émérite de Port-de-Paix, résident au foyer de charité, félicite les Hérauts pour l’audace de cette initiative si nécessaire. « En faisant ainsi, nous dit-il, vous permettez a l’Esprit-Saint d’agir librement et efficacement sur les personnes ». Il était demeuré à genoux, en prière devant la statue, tout le temps de la visite au foyer de charité.
À quatre et demie commence la récitation du rosaire à Saint-Vincent-de-Paul située à Thomassin, en banlieue de Port-au-Prince. Cette région n’a pas été touchée par la tragédie.
Le P. François Bandet préside la Messe. Les tertiaires et les membres de l’apostolat de l’oratoire, qui ont aussi participés aux cérémonies matinales, offrent ensuite un souper où une fois de plus, ils adressent des paroles de remerciements pour cette visite qui, selon leur dire, redonne du courage et de l’enthousiasme, tout en espérant que nous reviendrons encore.
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