Une journée ensoleillée, une température agréable, les oiseaux gazouillent, les chiens de race douteuse se promènent sans but, les gens vaquent aux obligations quotidiennes. C’est un 16 juillet comme les autres… Dans une église, une activité silencieuse se déroule auprès de l’autel: on prépare la messe. À l’heure prévue, 11 heures du matin, dans un tourbillon féérique de lumière transformée par les tons vifs du bleu du rouge, du vert et du jaune de grands vitraux, s’ouvre la procession d’entrée. Un long cortège de prêtres et de diacres aux chasubles et dalmatiques bleus, couleur de la Vierge, se déplace majestueusement au pas cadencé. Le pas léger, mais assuré, sur le brillant plancher de marbre, ressemble plus à une image du Ciel : un cortège angélique se rendant auprès du Créateur pour l’adorer. La messe commence, d’énormes nuages d’encens montent vers le ciel au rythme mélodieux du chant Flos Carmeli dont les paroles sont attribuées à saint Simon Stock. Les prières et les sacrifices des fidèles ici symbolisés montent doucement vers le crucifix suspendu au-dessus du maître-autel. Tout cela constitue une merveille inimaginable se déroulant sous les yeux rêveurs du pèlerin qui a la grâce d’y être présent. Le roi Clovis se serait sûrement exclamé de nouveau, comme au jour de son baptême : ” Est-ce déjà le Ciel? “ C’est le 16 juillet, fête de Notre-Dame du Carmel à l’église de Notre-Dame du Rosaire des Hérauts de l’Évangile au Brésil… Mgr João Clá Dias a célébré ce matin cette fête de grande importance pour les…